Essai Kia Optima 2 : Présentation
La Kia Optima, cette berline trois volumes très répandue en Amérique du Nord et en Corée est apparue en Europe en 2011. Aujourd’hui elle laisse place à une nouvelle génération reposant sur la même base technique. Longue de 4,86 mètres, elle conserve quasiment les mêmes dimensions que précédemment la plaçant en haut du segment. Son style s’en approche aussi fortement mais connait quelques évolutions. La nouvelle face avant intègre une calandre plus large étendue jusqu’aux blocs optiques, eux même plus effilés. Notre version est dotée d’antibrouillards à LED, repris de la Cee’d. La palette de teinte proposée est restreinte avec seulement deux blancs, deux gris, un noir et un brun, de même pour les jantes au nombre de deux. Cette fois-ci une déclinaison break est bien au programme et arrive prochainement.
Essai Kia Optima 2 : À bord
A bord, la qualité de fabrication a beaucoup progressé. Cette nouvelle planche de bord, qui rappelle celle du Sorento, est très réussie. La partie supérieure incurvée est garnie de plastique moussé et divers inserts en argent ou noir brillant agrémentent l’ensemble. La finition est bonne et surtout rien ne bouge. Les compte-tours, très lisibles nous rappellent ceux de la Volkswagen Passat. Ils encadrent un écran TFT-LCD de 4,3 pouces à l’affichage complet. L’écran multimédia de 7 ou 8 pouces selon la finition est simple d’utilisation grâce à la bonne réactivité de son tactile. Très bien fournie, l’Optima est dotée de tous les équipements à la mode que ce soit pour le confort des occupants avec un volant chauffant, des sièges chauffants à l’avant et à l’arrière mais aussi dans le domaine de la sécurité, détecteur d’angle mort, maintien dans la file, freinage d’urgence, régulateur de vitesse adaptatif, reconnaissance des panneaux, Park assist et caméra 360°. A cela s’ajoutent un système HiFi Harman Kardon (590 Watts) et même un chargeur à induction pour smartphone logé derrière le levier de vitesse. Avec tout cet attirail, on dénombre pas mal de touches présentes sur la console centrale, cependant l’ergonomie nous a posé aucun problème, si ce n’est les commandes du volant, doublés, qui peuvent porter à confusion.
A l’arrière l’espace offert est vaste avec de la place aux jambes et aux épaules, la garde au toit est néanmoins réduite pour les plus de 1,80 mètres en raison de l’implantation du toit vitré panoramique (de série sur notre version). Enfin, le coffre à ouverture mains libres est ses 510 litres offre une contenance correcte mais son accessibilité est étroite avec un faible espace de chargement en hauteur. La banquette peut se rabattre à partir de deux poignées placées en haut de la malle, en 60/40, mais n’est pas munie d’une trappe à skis. Dommage aussi que la tôle et le système HiFi soit apparent.
Essai Kia Optima 2 : Au volant
Pour l’instant, l’Optima n’est disponible qu’avec une seule motorisation, un bloc Diesel de 141 ch et 340 Nm de couple. Plus tard seront commercialisés un moteur essence (finition GT) ainsi qu’une une version hybride rechargeable. Le quatre cylindres 1.7 CRDi n’est certes pas un foudre de guerre avec un 0 à 100 km/h réalisé en 11 secondes, mais se montre suffisant pour animer la berline avec de bonnes reprises. Le niveau d’insonorisation est bon mais la mécanique se fait percevoir lorsque l’on monte dans les tours. Facturée 1.500€ ou de série sur notre second niveau de finition, la boîte à double embrayage DCT7, (emprunté à la Hyundai i40) ne déçoit pas et apporte de l’agrément avec des passages de rapport doux. On apprécie la fonction Hold qui conserve le freinage lorsqu’on lâche le pied de la pédale. Idéale pour les longs trajets, cette nouvelle génération est une bonne routière qui se montre relativement confortable. Elle invite par ailleurs plus à une conduite apaisée que dynamique. Bien que son comportement soit sécurisant, la direction trop légère à notre goût et les performances limitées calment les ardeurs malgré un mode Sport. Le bilan de la consommation est positif avec des moyennes raisonnables, par exemple 6,4 l/100 sur un trajet péri-urbain composé d’embouteillages.
Essai Kia Optima 2 : Budget
Disponible à partir de 32.900€, la Kia Optima fait l’impasse sur les options (sauf peinture métallisée) et propose deux finitions. La première Premium est déjà bien fournie avec les jantes de 17 pouces, la sellerie cuir (électrique et chauffante à l’avant), la navigation, la caméra de recul, l’accès et le démarrage sans clef. Le second niveau Ultimate disponible uniquement avec la boîte DCT7 (38.400€) ajoute les jantes de 18 pouces, les feux bi-xénon adaptatifs, le régulateur de vitesse adaptatif, le toit vitré panoramique, le système HiFi et toutes les aides à la conduite vues plus haut. Si cette berline coréenne est loin d’être radine, elle n’est malheureusement pas abordable en prix d’accès pour les clients ne souhaitant pas bénéficier de tous les équipements. Elle se rattrape avec sa garantie sept ans. Aucun malus n’est réclamé à l’achat quelle que soit la version avec des émissions de CO² de 110 et 116 g/km (DCT7).