Essai Hyundai i30 DCT-7 : Présentation
Lancée en 2012 et conçue spécialement pour l’Europe, la Hyundai i30 s’est offerte quelques retouches esthétiques cette année. Mais seul un oeil averti fera la différence tant les changements sont minimes. Ils concernent la face avant, avec l’intégration d’une nouvelle grille de calandre. Les blocs optiques ont été redessinés et peuvent accueillir des phares au xénon. Enfin, de nouvelles jantes ont fait leur apparition au catalogue. A bord rien ne bouge, la qualité de fabrication est sérieuse avec de bons matériaux et des assemblages de bonne facture. Tout semble être cossu pour résister dans le temps. L’ergonomie est bonne dans l’ensemble et la partie multimédia se pilote via un écran tactile simple et intuitif. La climatisation dispose de deux modes soft et fast, une fonction appréciable que l’on ne retrouve pas forcément. En fait, le seul reproche que l’on fera à cet intérieur est d’être un peu triste. Du côté des équipements, on note l’apparition d’un système de maintien dans la file, du stationnement automatisé et des sièges ventilés. Nous n’avons pas pu en profiter, notre version en étant dépourvue ce qui sera le cas pour la plupart des acheteurs. Car pour les obtenir il faut d’abord opter pour la finition haute et ajouter le Pack Premium à 2.500€ (feux xénon, sièges cuirs électriques, frein de parking électrique,…) qui ajoute obligatoirement le toit panoramique (990€). Soit un total de 3.490€… Très logeable, la i30 sait recevoir, en offrant un bon espace pour les passagers arrière. On apprécie aussi la multitude de rangements à bord, bacs de porte, range-lunettes, porte-gobelets, poches aumônières… Le coffre libère un volume de chargement de 378 litres, identique à la Golf mais inférieur au trio français (308, Mégane, C4) qui dépasse les 400 litres. Il se rattrape avec une ouverture large, qui ne bloque pas l’accès du cache bagage.
Essai Hyundai i30 DCT-7 : Au volant
EDC chez Renault, DSG chez Volkswagen (Seat, Skoda..), Powershift chez Ford, TCT chez Alfa Romeo… les boîtes à double embrayage sont de plus en plus présentes chez les constructeurs généralistes et elles plaisent ! Le constructeur coréen l’a bien compris et remplace sa boîte automatique, peu économe, par une nouvelle transmission appelée DCT. Sur la i30, elle est disponible uniquement avec le moteur Diesel CDRi 110 que l’on a eu entre nos mains. Ces boîtes sont généralement réputées pour leur souplesse d’utilisation et leur rapidité, alors quand est-il ? Et bien bonne nouvelle, notre essai a été plutôt concluant. Le moteur est très en phase avec cette boîte, dotée de sept rapports. Les enchaînements se déroulent en toute discrétion et vélocement, ça fonctionne parfaitement, en douceur. En fonction de votre pied droit, la DCT choisi le bon rapport, de plus le frein moteur est particulièrement bien géré avec du rétrograde en pente. Si l’on devait faire un reproche il concernerait la consommation mesurée, légèrement supérieure que chez ses rivaux, notamment en ville ou la moyenne peux dépasser les 7 l/100 km, l’absence de stop&start y est favorable. Sur route ça chute bien sûr, globalement nous avons obtenus 6,5l/100 km. Développant 110 ch à 4.000 tr/mn et un couple de 260 Nm dès 1.900 tr/mn, le CRDi 110 anime avec brio la compacte et se montre peu bruyant. A l’aise aussi hors agglomération, il fait de la i30 une bonne routière d’autant plus qu’elle soigne bien ses occupants avec son excellent confort. Une invitation à voyager apaisé, son domaine de prédilection. En conduite dynamique elle est moins agile que les références de la catégorie et l’absence de palettes au volant réduit l’intérêt du mode manuel. On aime en revanche sa direction précise qui peut se moduler à l’aide de trois modes, confort, normal ou sport.
Essai Hyundai i30 DCT-7 : Budget
Avec un surcoût de seulement 1.400€, la transmission DCT-7 est intéressante et exempte de malus. En revanche, elle n’est accessible que sur les deux derniers niveaux sur les cinq du catalogue. Soit un tarif débutant à 26.700€ en finition Creative, présente sur notre modèle. La dotation en équipement est par ailleurs complète avec tout le nécessaire, climatisation automatique, accès et démarrage sans clef, navigation Europe, caméra de recul… Le niveau supérieur Executive n’ajoute que les jantes de 17 pouces, une sellerie tissus/cuir et un écran numérique dans le tableau de bord. Elle reste donc moins onéreuse que ses rivales à équipements équivalents, une bonne alternative d’autant plus qu’elle est garantie cinq ans.
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Une bonne nouvelle cette boîte !