Essai Suzuki Vitara BVA : En vidéo
Suzuki Vitara Boîtes automatiques
Essai Suzuki Vitara BVA : Présentation
Le Suzuki Vitara est un SUV compact long de 4,18 mètres, concurrent des Renault Captur, Fiat 500X, Jeep Renegade, Citroën C4 Cactus et bien d’autres encore. Mais c’est surtout le précurseur de ce segment, qu’il a inauguré en 1988. Trois millions d’exemplaires plus tard, une quatrième génération a vu le jour l’année dernière (voir notre première essai du Suzuki Vitara).
Avec ses teintes de carrosserie vivantes le japonais propose un style plutôt fun qui colle bien avec ce type de véhicule. Il dispose d’une palette de personnalisation intéressante avec deux teintes de toit au choix noir ou blanc et deux sortes de calandre chromée.
Essai Suzuki Vitara BVA : À bord
Même constat à l’intérieur, avec une planche de bord qui peut s’habiller d’un bandeau orange ou bleu et recevoir différents types de montre. Les assemblages sont de bon niveau et les plastiques, certes durs, semblent prêt à résister dans le temps. La dotation en équipements est riche, accès et démarrage sans clef, sièges chauffants, régulateur de vitesse adaptatif, caméra de recul, freinage d’urgence et démarrage en côte. De série, le premier niveau de finition offre un écran tactile de 7 pouces et le Bluetooth. Son utilisation s’avère plutôt simple, on regrette cependant que les bouton l’encadrant soient tactiles et petits. Pour le reste l’ergonomie ne nous a pas posée de problème. Très accueillant, le SUV compact nippon offre une habitabilité très généreuse avec une bonne garde au toit et un espace confortable à l’arrière. Seuls les grands gabarits regretteront que le siège passager ne se baisse pas plus. Le coffre offre un volume de chargement de 375 litres, une bonne note pour la catégorie.
Essai Suzuki Vitara BVA : Au volant
Dans un marché ou un acheteur sur cinq se tourne vers une transmission automatique, le Vitara ne pouvait pas satisfaire tout le monde avec son unique boîte mécanique. Pour 2016, le constructeur japonais lance deux nouvelles boîtes de vitesses automatiques dont une à double embrayage.
Le moteur Diesel 1,6l DDIS de 120 ch nous avait déjà convaincus lors de notre premier essai l’année dernière. Volontaire avec son couple généreux de 320 Nm dès 1.750 tr/mn, il dispose d’assez d’énergie pour grimper les cols avec des accélérations franches tout étant souple à bas régime. Si le niveau sonore de ce quatre cylindres laisse à désirer, il brille par sa sobriété avec des moyennes de consommation plus que raisonnables, un peu plus de 4 l/100 sur route et 6 l en ville constaté précédemment. Disponible dès le mois de mars, une boîte de vitesses à double embrayage à six rapports (TCSS) viendra compléter l’offre. Elle provient, comme le moteur, de la banque d’organe Fiat, mais les ingénieurs de Suzuki l’ont retravaillée. Après plusieurs kilomètres en agglomération et sur route, nous avons apprécié l’agrément qu’elle procure, avec des passages de rapports doux et sans à-coup. A la fin de notre parcours vallonné et sans jouer à l’éco-conduite, nous avons obtenu une moyenne de 6,3 l/100 km ce qui semble ne pas présager une surconsommation importante.
Le moteur essence 1,6l VVT à aussi le droit à sa boîte de vitesses automatique, mais ici il s’agit d’une boite plus classique à convertisseur de couple. Si en usage urbain, elle ne souffre pas la critique, sur route l’avis n’est pas le même. Elle tarde à passer les rapports en stagnant le régime moteur à 3.000 tr/mn nous laissant entendre les vocalises du bloc quatre cylindres. De plus, le moteur ne délivrant que 156 Nm de couple manque de tonus et trouve vite ses limites dans nos ascensions. Si vous patientez quelques mois, une version S dotée d’un nouveau bloc essence de 140 ch sera au programme. Sur le même type de trajets nous avons réalisés 7,7 l/100 km ce qui reste tout de même raisonnable.
Notre périple nous a aussi permis de juger la transmission intégrale All Grip qui représente près de 70% des ventes du Vitara. Parmi les quatre modes de conduite qu’elle propose via un sélecteur, on retrouve un mode Sport qui répartit le couple principalement sur les roues arrière ou un mode Lock qui se charge de verrouiller 50% du couple à l’avant et 50% à l’arrière. Mais si vous ne voulez pas vous embêtez, le mode automatique s’adapte facilement aux différentes conditions. Même si nous manquions de neige nous sommes sortis de la route, mode Snow enclenché et ESP retiré, notre Vitara équipé de pneumatiques neige s’en est sorti à merveille sans difficulté. Cette transmission est idéale pour les zones rurales ou montagneuses.
Essai Suzuki Vitara BVA : Budget
Côté tarifs, ces deux boîtes automatiques ne sont malheureusement disponibles que sur la finition haute Pack. En Diesel, la boîte à double embrayage est associée obligatoirement à la transmission intégrale pour 1.600€ soit tout de même 27.190€. Le surcoût est le même pour disposer de la boîte automatique sur le moteur essence mais elle est disponible en deux roues motrices soit à partir de 22.890€. Enfin, aucun malus n’est réclamé pour ces deux versions.