Essai Toyota Auris Hybrid : Présentation
Lancée en 2013, la Toyota Auris s’offre un restylage de mi-carrière. Si l’on regarde les chiffres de ventes on constate que plus de la moitié des modèles vendues en Europe sont dotées de la technologie hybride, en France c’est 79% des ventes en 2014 ! Alors que vaut-elle vraiment ? La réponse dans notre essai. Mais avant parlons style, ce nouveau millésime s’accompagne de quelques retouches esthétiques. La face avant gagne un nouveau bouclier, son pare-chocs plus épais vient réduire la calandre qui au passage s’étire jusqu’aux antibrouillards. Les blocs optiques sont dorénavant à LED, également à l’arrière sous forme de flèches. En dessous le bouclier est inédit et ne laisse plus paraître un pare-chocs noir. Enfin, de nouvelles jantes alliages de 16 ou 17 pouces ont fait leur apparition. Même si ce lifting est discret, il confère à l’Auris une seconde jeunesse.
Essai Toyota Auris Hybrid : À bord
Ce restylage a permis d’améliorer la qualité perçue à bord. En effet la présentation parait plus soignée avec des matériaux de bonne qualité, dont du plastique moussé. On note l’apparition de surpiqûres blanches et les compte-tours encadrent un nouvel écran TFT 4,2 pouces qui affiche et relaye de nombreuses informations. Clair et lisible il se pilote depuis le volant. Au centre de la planche de bord, un écran tactile multimédia de 7 pouces est livré de série, il offre la radio CD, le Bluetooth, les prises auxiliaire/USB et selon les versions une connectivité Wifi ainsi que la navigation. Les commandes tactiles qui l’entourent sont jolies mais peu pratiques en roulant. Nous aurions également aimé une position plus haute ou alors plus tournée vers le conducteur afin de mieux le consulter. Plutôt bien fournie en équipements, accès et démarrage sans clef, sièges chauffants, toit panoramique… la compacte japonaise joue aussi la carte de la sécurité. Facturé seulement 500€, le pack Toyota Safety Sense ajoute le freinage précollison, l’alerte de franchissement de ligne, la gestion automatique des feux de route et la lecture des panneaux de signalisation. L’habitabilité n’a pas changé aux places arrière avec un espace correct si les sièges avant ne sont pas trop reculés. Le coffre, qui ne perd pas en capacité en version hybride offre toujours 360 litres de chargement, un volume légèrement inférieur par rapport à ses rivales. Les rangements ne sont pas rares, il manque juste un espace au dessus du levier de vitesse pour être au top.
Essai Toyota Auris Hybrid : Au volant
Cette version hybride, très prisée est-elle intéressante ? Techniquement rien n’a changé pour ce nouveau cru, le moteur essence 1,8 l VVT-i est toujours associé à un bloc électrique offrant une puissance cumulée de 136 ch et un 0 à 100 km/h abattu en 10,9 secondes. Après plusieurs jours au volant de l’Auris, le constat est sans appel, cette motorisation brille à plusieurs niveaux. A commencer par le confort de conduite. C’est le cas pour de nombreux véhicules hybrides, le silence à bord et la zénitude sont un plus. Pas besoin de réfléchir, tout fonctionne automatiquement, on apprécie la simplicité. Le conducteur dispose cependant de plusieurs touches, Eco, Power, EV. Cette dernière permet de rouler en tout électrique sur environ deux kilomètres, moins en général, cela jusqu’à 50 km/h. Une fonction qui peut s’avérer utile si l’on ne veut pas enclencher le bloc thermique sur certaines portions. Pour notre part nous avons laissé faire le système et le résultat est plutôt convainquant, à savoir une moyenne de 5,5 l/100 km. Un chiffre obtenu à chaque fois sur nombreux de nos parcours quel que soit le type de route empruntée. En ville vous pouvez gagner un peu plus voir même descendre sous les 5 l/100 km. Le mode Eco bride la puissance, mais pour autant ne pose pas de problème dans la vie de tous les jours, avec des insertions sur voie rapide sans encombre. Nous l’avions en permanence. Le mode Power permet une réponse plus directe de l’accélération et le moteur thermique se coupe moins souvent, il peut être employé en dépassement par exemple. Autre point appréciable, celui du frein moteur. Il peut être accentué si vous sélectionnez le mode Brake au levier de vitesse, limitant les phases de freinage tout en rechargeant plus vite la batterie. La boîte à variation continue (CVT) apporte beaucoup de confort en ville, puisque aucun à-coup n’est généré. L’effet « mobylette » lorsque l’on accélère à fond ne nous a pas spécialement perturbés. Côté points faibles, nous avons trouvé la visibilité moyenne avec les grands montants de pare-brise ainsi qu’à l’arrière, limitée, où la caméra de recul n’est pas de trop. On fera également un reproche concernant les bips agaçants, surtout celui qui est constant en marche arrière. Selon Toyota il est possible de le faire désactiver en concession, ouf ! Des améliorations techniques ont été apportées, elles concernent de nouveaux réglages de direction et de suspensions. La direction est en effet plus précise qu’auparavant et plus consistante lorsque la vitesse augmente. On retient aussi un bon niveau de confort relevé malgré notre monte pneumatique de 17 pouces. Toyota annonce avoir retravaillé sur l’insonorisation, nous trouvons que sur voie rapide c’est encore perfectible. Enfin, petit plus, cette version hybride peut tracter jusqu’à 345 kg.
Essai Toyota Auris Hybrid : Budget
Disponible à partir 24.950€ soit 23.702€ bonus déduit (5% jusqu’à 2.000€), la Toyota Auris Hybride est à peine plus chère que la version Diesel 90 D-4D (90ch-23.200€). Si les consommations peuvent-être proches de cette dernière selon les parcours, les frais d’entretien seront bien moindre en hybride tout comme le coût de la carte grise, offerte selon les régions. Pour 1.100€ de plus, cette technologie est aussi proposée sur la version break Touring Sport. Aujourd’hui aucune concurrente ne vient chasser sur ses terres si ce n’est sa cousine la Lexus CT 200h, mais qui elle, vise le premium.
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Je possède une toyota auris hybrid de 2018 collection, 69000km,aucun sousis, très bonne voiture, conduite souple et zen, très confortable, nous aimons notre auris