Essai Citroën C1 : Présentation
Comme auparavant, la petite citadine partage la même plateforme que la Toyota Aygo et la Peugeot 108. Son gabarit compact la place dans les plus petites du marché avec 3,47 mètres de long. A titre de comparaison, la Renault Twingo est plus longue de 12 cm. Deux carrosseries sont proposées, trois et cinq portes, mais aussi une déclinaison découvrable avec toit souple baptisée Airscape. Avec son look fun, la C1 reprend quelques codes stylistiques empruntés sur d’autres modèles récents. On pense notamment à ses feux séparés à deux étages comme sur le C4 Picasso et le C4 Cactus. Quel que soit le niveau de finition choisi, la C1 n’évolue pas esthétiquement, seules les poignées de portes et les coques de rétroviseurs sont couleur carrosserie dès le second niveau. Notre modèle est représenté en finition haute Shine qui, lorsque elle est associée au moteur PureTech 82, offre en série des jantes alliage de 15 pouces qui peuvent être noir au choix. La française joue la carte de la personnalisation, pour 250€ vous pouvez lui offrir une teinte bi-ton avec le pavillon de toit et les coques de rétroviseurs peints en bleu, noir ou gris suivant la configuration. La même somme vous est réclamée pour l’ajout de stickers en tout genre, de quoi s’offrir une voiture presque unique. Jeune à l’extérieur, la C1 l’est aussi à bord.
Essai Citroën C1 : À bord
La présentation intérieure est épurée, avec une planche de bord pauvre en boutons. La raison due à l’implantation d’un écran tactile de 7 pouces. De série sur la finition haute Shine ou facturé 910€ en intermédiaire, il s’accompagne de la caméra de recul. Si de base un autoradio MP3 avec prise USB et Bluetooth est greffé dans la citadine, ce système multimédia offre en plus la connectivité de votre smartphone en miroir. Si son utilisation se révèle simple, on regrette l’absence d’un vrai GPS, plus pratique d’accès que le clonage de son smartphone moderne, si smartphone et réseaux optimal il y a… La position de conduite est bonne, mais le volant ne se règle qu’en hauteur. La sellerie est agréable, notre modèle disposait même des sièges chauffants. Rien à dire sur l’ergonomie, bien étudiée, avec des commandes sur et sous le volant, à l’instar du limiteur de vitesse repris de la banque d’organe de Toyota. Oui limiteur, et non régulateur, cette fonction n’étant curieusement pas disponible, dommage. Le tableau de bord, très bien représenté, affiche lui en revanche un compte-tours, que l’on ne retrouve pas forcément dans les mini-citadines. Enfin, côté personnalisation, l’embase du levier de vitesse, la façade multimédia et les cerclages d’aérateurs peuvent être de couleur blanc ou orange pour 110€. Quant à la sellerie, comptez 1.000€ pour un garnissage en cuir grainé noir.
Avec son petit gabarit la C1 n’est pas une familiale mais elle est idéale pour les petites familles et peut recevoir des adultes à l’arrière. A l’ouverture du coffre on remarque que le cache-bagages est solidaire au hayon, un détail appréciable. Le volume de chargement de 196 litres est quasiment équivalent à la Renault Twingo ou l’Opel Karl. Il peut accueillir des bagages pour deux personnes mais pas les courses de la semaine. Sauf si vous repliez les deux sièges arrière, manœuvre qui se réalise facilement à l’aide de tirettes, pour profiter au maximum des 780 litres. Pour les objets longs, il faudra faire sans, le siège passager avant ne se repliant pas.
Essai Citroën C1 : Au volant
La Citroën C1 reprend les mêmes mécaniques que ses homologues, à savoir deux moteurs essence trois cylindres, le VTi 68 d’origine Toyota et le PureTech de 82 ch que nous avions à l’essai. Avec un couple de 116 Nm dès 2.750 tr/mn, ce bloc plein de ressources est amplement suffisant pour animer les 900 kg environ de la citadine. Très appréciable en utilisation urbaine, il permet surtout à la citadine d’emprunter les grands axes, un milieu où il ne peine pas lors d’insertions ou dépassements. Un bon agrément qui n’oblige pas à jouer du levier de vitesses. Mais au détriment de vibrations à bord générées à l’arrêt, où l’on regrette l’absence de stop&start. La boîte de vitesses à cinq rapports est agréable à manier mais chasse aux CO² oblige, elle accuse de rapports un peu longs. Les adeptes de l’automatisme devront se rabattre sur le moteur VTi et sa boîte pilotée. Comme il n’y a pas nécessairement besoin de grimper dans les tours, le trois cylindres se montre plutôt sobre. Sur route nous avons enregistrés une moyenne de 5,3 l/100 km, quand en agglomération, il faut tabler sur un bon litre en plus. Sur le plan technique, la base est la même que l’ancienne génération. Mais les ingénieurs ont peaufiné les réglages du châssis et des trains roulants. Et en effet, elle se montre plus confortable qu’auparavant, convaincante sur les petites routes avec un comportement routier rassurant et stable sur voie rapide. La direction est légère et ne manque pas de précision.
Essai Citroën C1 : Budget
La Citroën C1 est accessible à partir de 10.350€. Pour une configuration cinq portes ajoutez 500€, quant à la déclinaison découvrable Airscape c’est 3.150€ de supplément. La gamme de finition comporte trois niveaux, le premier Live est très pauvre en équipements, le second Feel (+1.700€) offre l’autoradio MP3 avec Bluetooth et prise USB, la condamnation centralisée, les vitres électriques ainsi que la climatisation. Enfin, le dernier niveau Shine (+ 3.000€) ajoute la tablette tactile, la caméra de recul, le compte-tours et le limiteur de vitesse. Le moteur Puretech 82 est disponible dès le second niveau et affiché à partir de 12.880€
Cet article a 2 commentaires
Dommage qu’elle soit trop proche du 108 ou pas assez différenciée, une version haute de la C1 avait été proposée, ou est elle ?
J’adore cette petite citadine. Déjà qu’elle est très économique, j’ai poussé l’optimisation jusqu’à la passer en flexfuel et là c’est le jackpot. Le combo C1 + bioéthanol est vraiment la meilleure combinaison pour rouler éco, sans basculer encore dans le tout électrique.