Restylé en 2008, le Mazda 5 est un des seules monospaces compactes à bénéficier de portes latérales coulissantes. La marque tente donc de démarquer son modèle face aux très nombreux concurrents.
Concevoir un monospace compacte avec un design qui sort de l’ordinaire, tout en lui greffant deux portes coulissantes est un réel défi. L’allure général du Mazda 5 est plutôt dynamique. Cette nouvelle version comporte plusieurs retouches. A l’avant le bouclier évolue en devenant plus agressif et une grille type « nid d’abeille » est intégrée dans la calandre. Pour la partie arrière, seules les feux ont été modifiés par des blocs bicolores avec rampes à LED. Les portes latérales coulissantes sont très bien intégrées, on ne remarque pas forcément les rails. Le profil est galbé et les lignes globalement tirées vers le haut. Les jantes 17 pouces et les vitres arrière teintées donne un petit aspect sportif à l’allure du véhicule. A noter qu’un Pack Sport est disponible au catalogue, incluant une calandre et un bouclier spécifiques, des jupes latérales, et un becquet arrière. Concevoir un monospace compacte avec un design qui sort de l’ordinaire, tout en lui greffant deux portes coulissantes est un réel défi. L’allure général du Mazda 5 est plutôt dynamique. Cette nouvelle version comporte plusieurs retouches. A l’avant le bouclier évolue en devenant plus agressif et une grille type « nid d’abeille » est intégrée dans la calandre. Pour la partie arrière, seules les feux ont été modifiés par des blocs bicolores avec rampes à LED. Les portes latérales coulissantes sont très bien intégrées, on ne remarque pas forcément les rails. Le profil est galbé et les lignes globalement tirées vers le haut. Les jantes 17 pouces et les vitres arrière teintées donne un petit aspect sportif à l’allure du véhicule. A noter qu’un Pack Sport est disponible au catalogue, incluant une calandre et un bouclier spécifiques, des jupes latérales, et un becquet arrière.
La finition est bonne, notamment pour les assemblages mais l’ensemble manque un peu de fantaisie. Les compteurs par exemple sont très basiques. La position de conduite est agréable, avec un volant cuir réglable en hauteur et en profondeur. Le levier de vitesse tombe parfaitement sous la main. Notre modèle possède la finition « Elégance », la première sur les deux du catalogue. Elle comprend la climatisation automatique, un lecteur de CD/MP3 avec prise Jack compatible iPod, et le régulateur de vitesse. La finition du dessus baptisé « Performance » est doté en plus d’un chargeur CD, du kit mains libres Bluetooth, de deux sièges supplémentaire et des portes arrières coulissantes électriques. Il est également possible d’ajouter le pack GPS pour 3 250 € de plus. Malheureusement ce pack comprend des équipements qui auraient pu être dissocier : GPS, radars de recul, phares au xénon. A l’avant c’est confortable et il y a de l’espace. Seul le conducteur bénéficie d’un accoudoir. Les places arrière sont spacieuses, à l’exception de celle du milieu, ce qui est dommage pour un véhicule dit « monospace ». En contrepartie ce siège centrale dispose d’un aménagement nommé « karakuri », c’est-à-dire qu’il est escamotable. L’assise peut se ranger dans le siège d’à côté, et le dossier sert alors d’accoudoir ou de porte gobelets. Les dossiers peuvent également se régler, tout comme l’axe de profondeur des sièges. Deux personnes peuvent s’installer dans le coffre grâces à deux sièges escamotables au 3ème rang disponibles avec la finition Performance. Le volume de chargement possible s’étend de 112 litres à 1 566 litres en rabattant les sièges de la deuxième rangée.
Le 2.0 litres MZR-CD de 110 ch est un moteur quatre cylindres Diesel de dernière génération. Il est associé à un filtre à particules. Très discret à l’intérieur, il n’émet pas de vibrations. La motorisation est suffisante pour déplacer le Mazda 5 qui pèse 1,6 tonnes sur la balance. Nous aurions aimé en revanche que le couple de 310 Nm soit délivré un peu plus tôt, pour éviter au MZR-CD d’être creux à bas régime jusqu’à 2 000 tr/mn. La consommation relevé lors de notre essai était située autour de 7 litres/100 km suivant les types de parcours. Le 2.0 litres est donc assez sobre. Seul bémol il émet 159 g de CO²/km, soit 200 € de malus. La tenue de route de cette Mazda est exemplaire. Le châssis est repris de la Mazda 3, et les trains roulants sont travaillés. Même s’il s’agit d’un véhicule haut sur pattes, il est agréable de rouler avec, même en conduite dynamique. Aucun reproche n’est pas faire à la direction qui s’avère précise, et le freinage endurant.
Conclusion
Avec un tarif de 25 160€, un design se démarquant de la concurrence, et une modularité exemplaire, le Mazda 5 est un bon monospace pour les familles. Quelques améliorations sont tout de même à voir comme l’adoption d’une planche de bord moins triste, et un vrai siège central au deuxième rang ! Rendez-vous à la fin de l’année pour l’essai du remplaçant.