Essai Suzuki Jimny : Présentation
Envie d’un véhicule ne reculant devant rien ? Le Jimny est peut être fait pour vous ! Suzuki s’est fait connaitre en Europe grâce à ses véhicules tout-terrain. Une aptitude qui s’étend aujourd’hui sur toute la gamme à commencer par la citadine Swift disponible en quatre roues motrices. Le dernier Jimny commercialisé en 1998, qui en est à sa troisième génération, est l’héritier du premier 4×4 conçu par le constructeur en 1970. Sous son aspect cossu et très baroudeur, il semble indiquer clairement son utilité, à savoir traverser tous types de terrain. Cette année, le petit 4×4 s’est offert un restylage avec au programme de nouveaux équipements, trois nouvelles teintes extérieures et de nouvelles jantes en alliage. Notre modèle à l’essai disposait de la nouvelle teinte Cool Khaki Pearl Metallic qui lui va à ravir. Authentique, et fier de ses 45 ans d’expérience, le Jimny est toujours aussi séduisant.
Essai Suzuki Jimny : À bord
À bord, il ne faut bien sûr pas s’attendre à une présentation digne d’un SUV des temps modernes puisque le Jimny de troisième génération a 17 ans ! Pour autant, il offre l’essentiel de ce qu’on attend sur ce genre de véhicule. Notre version était pourvue de la climatisation manuelle, des vitres et rétroviseurs électriques, de la direction assistée et de la centralisation. Un retour en arrière qui nous fait vite oublier les équipements modernes que l’on retrouve habituellement et qui ne nous ont pas été indispensables durant notre essai. Depuis son récent restylage, il profite d’un nouveau combiné d’instrumentation qui comprend maintenant un indicateur de passage de rapport et un système de contrôle de pression des pneumatiques. L’ESP fait également parti de la dotation. La position de conduite est globalement satisfaisante, mais il est bon de préciser que le volant reste fixe et que le siège ne se règle pas en hauteur. L’ergonomie ne souffre pas de reproche et l’ensemble des matériaux employés ont l’air prêt à résister dans le temps. Malgré la présence de seulement deux portes, le 4×4 nippon peut accueillir quatre personnes grâce à ses deux sièges arrière. L’espace n’est pas spécialement généreux mais les grands gabarits apprécieront la garde au toit. Le coffre muni d’une roue de secours s’ouvre par le biais d’une porte latérale à l’instar de l’ancien Toyota Rav4 ou de la célèbre Jeep Wrangler. Il offre un volume de chargement de 113 litres qui peut s’étendre à 816 litres lorsque l’on rabat la banquette arrière en deux parties.
Essai Suzuki Jimny : Au volant
Depuis la disparition du moteur Diesel 1.5l DDiS de 85 ch d’origine Renault, le Jimny est vendu exclusivement avec un quatre cylindres essence 1,3l. Il développe 85 ch à 6.000 tr/mn et un couple de 110 Nm à 4.100 tr/mn. Après plusieurs centaines de kilomètres on constate que le moteur est plutôt volontaire, aidé par le poids contenu, un peu plus d’une tonne. En agglomération, l’excellente visibilité et le rayon de braquage court facilitent la vie au quotidien. Là où ce bloc manque à l’appel c’est sur route, où passé les 80 km/h il manque de poigne pour faire du Jimny un véhicule routier. Il peut cependant se permettre d’emprunter l’autoroute occasionnellement, la vitesse maximale étant portée à 140 km/h. A 130 km/h la sonorité est importante puisque le régime moteur se situe à 4.000 tr/mn. Mais le Jimny est avant tout un franchisseur. Avec ses dimensions réduites, 3,7 mètres de long, 1,6 mètre de large ainsi que sa garde au sol de 19 mm, il se faufile partout. Grâce à sa transmission intégrale les terrains difficiles ne lui font pas peur et c’est dans ce milieu que la magie opère. Si sur route les deux roues motrices sont suffisantes, sortie des sentiers battus, on enclenche le mode 4×4 facilement à l’aide d’un bouton, même en roulant. Fidèle à sa réputation, le Jimny enchaîne les chemins boueux sans broncher avec une très bonne motricité. Mais les adeptes de franchissement ne seront pas non plus à leur reste avec un empattement court, un angle d’attaque de 34° et de fuite de 46° ainsi qu’une boîte courte qui permet de profiter au maximum du moteur. Il faut juste opter pour une monte pneumatique en adéquation avec votre type de terrain. Avec ses suspensions fermes, le confort à bord est tout de même bon. Si le comportement routier est sain, les prises de roulis et la direction manquant de précision vous rappelleront à l’ordre, ce n’est bien sûr pas un véhicule à vocation dynamique. Si la boîte manuelle est un frein pour vous, sachez que depuis peu, le Jimny peut-être associé à une boîte automatique à quatre rapports pour 3.940€. Un point intéressant qui devrait satisfaire plus d’un, il est possible de tracter jusqu’à 1.300 kg. Annoncé à 7,1 l/100 km en mixte, la consommation moyenne jauge plutôt entre 8 et 10 l/100 km selon les trajets.
Essai Suzuki Jimny : Budget
Disponible à partir de 13.860€ auquel il faut ajouter 2.200€ de malus, le Suzuki Jimny est le 4×4 le moins cher du marché et n’a pas vraiment de concurrence. On pourrait penser au Dacia Duster, mais en version 4×4 il débute à 16.700€ (+ 500€ malus), il est plus accueillant et plus moderne mais dépourvu de boîte courte. On pense également au Lada 4×4 (Niva) qui débute à 11.990€ (1,7l 81 ch) mais qui accuse d’un malus de… 8.000€. A ce tarif, le japonais et sa finition d’entrée de gamme JX offre en série l’ABS, les airbags frontaux, la direction assistée et l’ESP. A 15.610€, le second niveau JLX ajoute le Radio CD RDS, le verrouillage centralisé, les vitres et rétroviseurs électriques, les jantes en alliage et les barres de toit. Le catalogue des options comprend la climatisation à 990€ et la peinture métallisée à 440€. De nombreux accessoires peuvent être sélectionnés, parmi lesquels on retrouve un accoudoir central (95€), des marche-pieds chromés (446€), un attelage amovible (315€)…
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J’aime les voitures SUZUKI JIMMY,je suis en Haiti et je veux savoir les vendeurs autoriser.