Essai Opel Karl : Présentation
Le marché des mini-citadines, appelé aussi catégorie A, où l’on retrouve par exemple la Renault Twingo ou encore les triplettes Citroën C1, Peugeot 108 et Toyota Aygo accueille un nouveau modèle, l’Opel Karl. Remplaçante de l’Agila, elle vient seconder l’Adam, cette dernière se considérant plus comme une mini-citadine « chic ». Pour la petite histoire, elle emprunte le prénom d’un des fils d’Adam Opel, le fondateur de la marque. Longue de 3,68 mètres, la Karl affiche un style un peu passe-partout mais pas pour autant déplaisant. Quand ses rivales jouent la carte de la personnalisation, l’allemande elle, dispose d’un catalogue plutôt simple avec une seule carrosserie disponible offrant cinq portes et deux types de jantes de 15 ou 16 pouces. Le panel de couleur comprend 10 teintes dont le Bleu Petillant de notre modèle. Pour 150€, un pack ecoFLEX ajoute des pneus à faible résistance au roulement, un becquet de toit aérodynamique noir brillant, des déflecteurs d’air sur le pare-chocs avant et le troisième feu stop passe aux LED.
Essai Opel Karl : À bord
Classique à l’extérieur, la Karl l’est tout aussi à bord avec une ambiance foncée. Mais c’est plutôt la surprise. La planche de bord est très bien présentée et les matériaux employés ne font pas bas de gamme. De plus, tout est fonctionnel et le tableau de bord présente une belle instrumentation. Plutôt bien dotée, la mini-citadine peut recevoir des équipements inédits pour la catégorie comme le détecteur de franchissement de ligne, offert en série dès le troisième niveau de finition, les sièges avant et volant chauffants (130€), ou un toit ouvrant (700€). Vous trouvez qu’il manque quelque chose à bord, un écran tactile par exemple ? En effet, mais il faudra attendre le mois de janvier pour voir cet équipement dans le catalogue des options. D’une taille de 7 pouces, il sera repris de l’Adam et comprendra le système multimédia IntelliLink compatible Carplay et Android auto. A l’usage la Karl est agréable à vivre, on trouve facilement une bonne position de conduite, l’ergonomie est bien étudiée et nous avons apprécié la qualité du son de l’autoradio qui disposait de 6 haut-parleurs sur notre version. A l’arrière, contrairement à de nombreuses rivales, les passagers peuvent être au nombre de trois dès le troisième niveau de finition grâce à une banquette rabattable en 40/60 mais malheureusement non coulissante. Bien sûr la place du milieu reste une place d’appoint, pour les deux autres, deux adultes peuvent prendre place avec une garde au toit suffisante. Le coffre offre un volume de chargement de 190 litres ou 215 litres sans roue de secours, un chiffre proche des concurrentes françaises, mais un accès plus restreint en raison du seuil de chargement et du cache-bagages qui reste fixe lors de l’ouverture. On ne retrouve pas l’excellente modularité habituelle des modèles Opel, il faut procéder au déplacement des assises pour replier la banquette. On obtient ainsi 985 (1.013) litres de capacité totale.
Essai Opel Karl : Au volant
Simple, la Karl le démontre une fois de plus sous son capot. Pour l’instant un seul moteur est disponible à la commande, un trois cylindres essence. Repris de l’Adam et de la Corsa, ce bloc perd son turbo et devient atmosphérique. Il développe ainsi 75 ch à 6.500 tr/mn et 96 Nm de couple à 4.500 tr/mn. Il anime avec brio la petite Opel en ville voir même en zone péri-urbaine. Ce moteur est très plaisant tout comme la boîte de vitesses à cinq rapports, agréable à manier. Il atteint en revanche vite ses limites sur les voies rapides ou autoroutes où il est nécessaire d’utiliser à fond ses capacités, à 130 km/h le compteur indique 4.000 tr/mn. Espérons qu’un nouveau bloc plus véloce viendra se greffer dans la gamme pour les usagers de longues distances. En revanche on aime le silence à bord et la facilité dont la Karl évolue en agglomération. Pratique, pour les manœuvres, un bouton City rend la direction très légère. Autre point positif, c’est le confort. Les sièges ne sont pas trop fermes comme c’est le cas généralement chez la marque au Blitz, et la voiture absorbe très bien les irrégularités de la chaussée. Le tout sans jurer sur le comportement routier qui se montre très sain et sécurisant. Enfin, la consommation est très convenable, nous avons relevé une moyenne oscillant entre 5 et 6 l/100 km en parcours mixte.
Essai Opel Karl : Budget
La Karl c’est un prix d’appel très aguicheur de seulement 9.990€ avec sa finition d’entrée de gamme Essentia. Mais attention, à ce tarif là vous n’aurez pas les vitres électriques, la centralisation à distance, la radio ou la climatisation. Pour 1.800€ de plus, le niveau Edition semble être plus approprié, il ajoute les équipements cités ainsi que le régulateur/limiteur de vitesse, le Bluetooth, et la fonction City. Enfin, les versions Cosmo (12.190€) et Cosmo Pack (13.650€) se dotent d’éléments esthétiques et d’équipements intéressants. Bien sûr, aucun malus écologique ne vous est réclamé à l’achat, avec 104 g/km de rejet de CO² ou 99 g/km avec le pack ecoFLEX.