Dans un marché où les berlines compactes 3 portes tendent à disparaître (308, C4, Focus…), l’Opel Astra se décline toujours dans sa version GTC.
A première vue, elle ne ressemble pas du tout à la berline 5 portes. Le constructeur n’a en effet pas simplement retiré deux portes, comme c’est souvent le cas. Elle se différencie par ses galbes arrondis, son toit abaissé, et surtout une réduction de ses surfaces vitrées. On remarque aussi la ligne de profil en forme de virgule inspiré de l’Insignia. Côté dimensions, l’empattement s’allonge de 10 mm, et la hauteur d’assiette est abaissée de 10 à 15 mm. Autre détail, la monte pneumatique va jusqu’au 20 pouces (en option). Au final, on s’aperçoit que les seuls éléments en commun sont les rétroviseurs et l’antenne. Avec un style plus agressif et une ligne plus compacte, nous pouvons vraiment qualifier cette Opel GTC de » Coupé « .
A bord, on trouve moins de changement. La planche de bord toujours enveloppante et en forme d’aile conserve la même finition sérieuse. L’ergonomie est bonne, malgré la profusion de boutons sur la console centrale. Le GPS présente bien et reste intuitif. Uniquement sur cette version, un vaste pare-brise panoramique est proposé en option. Autre exclusivité, de nuit, des LED rouge apportent un éclairage d’ambiance. Question habitabilité, les sièges avant offrent un bon maintien et profitent de différents réglages permettant de trouver une position de conduite idéale. L’espace arrière est bien sûr moins généreux que la berline, mais les places arrière peuvent accueillir deux adultes sans problème, c’est un peu plus grand qu’une Mégane coupé. Quant au coffre, il offre un volume de 380 litres, ce qui est plutôt un bon point. La française se contente de 344 litres. La visibilité arrière est cependant très réduite, une ligne extérieure réussie implique parfois quelques concessions…
Sous le capot de notre modèle d’essai se trouve le bloc quatre cylindres Diesel 2.0 CDTi. Ce dernier développe une puissance de 165 ch et un couple de 350 Nm de 1750 à 2500 tr/mn. A l’aise avec notre GTC, il offre de bonnes reprises et ne peine pas lorsqu’il est sollicité pour un dépassement. De plus il s’est montré plutôt sobre tout au long de notre essai avec une moyenne de 6l/100 km. Cette motorisation est associée au système Start/Stop, qui manque un peu de rapidité et de discrétion au passage. Le confort est maîtrisé, avec des suspensions qui absorbent parfaitement les inégalités de la route, tout en préservant un excellent comportement routier. Notons d’ailleurs que le train avant est exclusif sur toutes les GTC. La suspension adaptative FlexRide offre trois modes de réglages : Normal, Sport et Tour. Les suspensions, la puissance du moteur et la direction sont modifiées selon votre choix. Seul reproche la direction souffre d’une assistance un peu trop présente sur route, moins marqué en mode sport.
Conclusion
La marque allemande a décidé de ne pas suivre la politique de la plupart des autres constructeurs concernant les versions 3 portes. Cette Opel GTC offre clairement plus de caractère que la berline avec un plaisir de conduite au rendez-vous. De plus des efforts ont été apportés sur l’habitabilité, et le confort est également au rendez-vous. De quoi séduire certaines familles réfractaires aux berlines compactes trois portes.