Essai Mazda CX-5 2.2L Skyactiv-D 150 ch Dynamique : un marché à conquérir

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Le marché des SUV est aujourd’hui très convoité, chaque constructeur se doit d’avoir son cheval de bataille. Chez Mazda il n’existait que deux modèles, le CX-7 et le très grand CX-9 (réservé à d’autres pays). Avec son CX-5, la firme propose enfin un SUV compact qui peut rivaliser avec les nombreux concurrents. Nous avons pris le volant du cœur de gamme, le Mazda CX-5 2.2L Skyactiv-D 150 ch.

Nouvelle plateforme, nouveaux moteurs, nouvelles transmissions… Le CX-5 inaugure la nouvelle technologie Skyactiv conçue uniquement par Mazda. Les alliances, notamment avec Ford, c’est fini, le constructeur japonais souhaite se lancer dans l’innovation tout seul. L’objectif, développer des produits allégés et performants.

 Ce nouveau CX-5 est le premier modèle à adopter le nouveau code stylistique de la marque baptisé « KODO » ou « l’ame du mouvement ». Déjà employé sur les concept-car Shiari et Minagi, le nouveau design s’inscrit maintenant sur un modèle de série. Au premier abord on observe un véhicule dynamique avec des formes et des lignes continues. La face avant semble à la fois agressive et légère marquée par la nouvelle calandre et les feux effilés. Les passages de roue peuvent accueillir des montes pneumatiques jusqu’à 19 pouces. Le CX-5 ressemble tout à fait à ce que l’on demande à un SUV. Plus court de 15 cm que le CX-7, il mesure 4,55 mètres soit 22 cm de plus que le Nissan Qashqai ! L’aérodynamisme a été extrêmement travaillé, les ingénieurs obtiennent un CX de seulement 0,33. Autre caractéristique qui ne se voit pas à l’œil nu, le poids. Les Mazda sont déjà réputées pour être légère, sur ce modèle une nouvelle résine spéciale a été employé pour les boucliers, les allégeant d’environ 20%. Verdict, sur la balance le japonais se contente de 1 345 kg pour la version essence.

A bord, la qualité des matériaux est très bonne et supérieure à la plupart des concurrents. La partie supérieure de la planche de bord est garnie d’un revêtement en plastique moussé. Seul reproche, une seule harmonie est disponible, un ton plus clair aurait été le bienvenu. Les commandes tombent aisément sous la main et l’ergonomie est bonne, notamment grâce au sélecteur HMI situé entre les deux sièges et présent sur toute les versions.

L’habitabilité est un des points forts de ce SUV, que ce soit à l’avant comme à l’arrière, l’impression d’espace est bien là. Avec un empattement de 2,7 mètres et une bonne optimisation, les passagers arrière ne se plaindront pas du manque de place aux jambes. Les portes arrière et leur ouverture large permettent un accès aisé. Quand au volume du coffre, il offre 503 litres de chargement ce qui positionne le CX-5 dans les bons élèves de la catégorie. Il peut s’étendre jusqu’à 1 620 litres avec les sièges rabattus. Ces derniers se plient en trois parties 40/20/40 et très simplement à l’aide d’un levier. L’accès est grand et nous avons apprécié également le cache bagage qui s’enroule et s’étire en même temps que le hayon.

 Au chapitre des équipements, la version milieu de gamme « Élégance » offre le nécessaire : jantes alliage 17 pouces, volant et pommeau de levier de vitesse en cuir, démarrage sans clef, climatisation auto bi-zone, régulateur de vitesse, détecteur de pluie, allumage automatique des feux, assistance au démarrage en côte, système Bluetooth, connexions USB et Jack, écran tactile 5,8 pouces, 6 haut-parleurs. La finition « Dynamique » (+2 100€) ajoute le système de navigation TomTom (500€ sur Élégance , les phares directionnels bi-Xénon avec gestion feux de route automatique, l’aide au stationnement avant et arrière, le système d’alerte de véhicule en approche et l’avertisseur de changement de ligne. Enfin le dernier niveau « Sélection » (+3 400€) fournit les jantes alliage 19 pouces, le toit ouvrant, la Hifi Bose, la sellerie cuir avec sièges avant chauffants et réglables électriquement, et la caméra de recul.

 Une fois à bord, on remarque tout de suite une insonorisation remarquable. Lorsque vous êtes arrêtés à un carrefour moteur coupé, vous entendez à peine les bruits environnants.

 Trois motorisations sont disponibles, un 4 cylindre 2.0 l essence de 165 ch, et un 2.2 l Diesel développé en deux puissances 150 ch et 175 ch. Le CX-5 propose également une version 4 roues motrices  appelé 4WD. Notre essai s’est porté sur le moteur 2.2l 150 en version deux roues motrices, la configuration la plus vendue.  Ce 4 cylindres développe 150 ch à 4 500 tr/mn et un couple de 380 Nm de 1 800 à 2600 tr/mn. Très souple et disponible dès 1 200 tr/mn il est extrêmement vif et monte aisément dans les tours. Avec son couple important, il offre de bonnes reprises. La transmission s’effectue avec une boîte mécanique à six rapports au débattement court et à l’étagement bien pensé.

Léger et possédant un moteur dernière génération le CX-5 2.2 Skyactiv-D 150 en 4×2 est annoncé en cycle mixte à 4,6 l/100 km. Lors de notre essai nous avons réalisé une moyenne de 5 l/100 km en effectuant 70% de trajet route et 30% d’agglomération. Sur des parcours comprenant plus de ville, la moyenne dépassait les 6l mais ne dépassait jamais les 7l. Nous avons donc un SUV très sobre, qui détient des chiffres dignes d’un moteur Diesel de puissance moins élevé. Si vous optez pour une version en transmission 4 roues motrices, comptez environ 1l/km de plus. La boîte de vitesses automatique entraîne une surconsommation de 0,3 à 0,5 l/100 km selon le constructeur. L’ensemble de la gamme profite d’un système i-stop qui coupe automatiquement le moteur. Il est doté maintenant d’une pompe électrique qui continue de réchauffer ou de refroidir l’habitacle en cas de coupure du moteur. Même si la gestion est toujours simple on constate un léger manque de réactivité.

Sur route le CX-5 dispose d’un très bon comportement routier, les mouvements de caisse sont rigoureux, la voiture vire à plat. Dommage que le constructeur chausse sur son SUV des pneumatiques Toyo, avec une monte plus sérieuse, les distances de freinage et l’accroche seraient meilleures. Les suspensions offrent un bon compromis entre fermeté et confort. Seul point négatif, la direction à assistance électrique qui manque parfois de précisions notamment pour le centrage.

Le Mazda CX-5 est vendue à partir de 25 490€ en essence avec la finition basse Harmonie. Le 2.2l 150 en finition Elégance, plutôt bien équipé est affiché à 29 500€. Notre version est facturée 31 600€ et offre la possibilité de choisir la transmission intégrale pour 1 800€ de plus. Avec un rejet de CO² de 119g /km aucun malus n’est réclamé lors de l’achat. Il est alors possible de s’offrir un SUV performant pour moins de 30 000€. Si l’on regarde chez les autres constructeurs, à puissance équivalente les prix dépassent généralement les 30 000€ et les rejets de CO² sont plus importants. En revanche ces mêmes concurrents proposent des moteurs Diesel moins puissants d’environ 110 à 115 ch ce qui placent leurs tarifs aux alentour des 25 000€.

Conclusion

Elu Voiture de l’Année 2012-2013 au Japon, le Mazda CX-5 est un excellent SUV. Avec un look sympathique, une bonne habitabilité, et un rapport prix/équipements intéressant. Le moteur 2.2l Skyactiv-D 150 ch est un très bon choix, il offre de bonnes performances tout en mettant en avant une sobriété remarquable.

 


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