Essai Mercedes GLC : Présentation
Pendant sept ans, le SUV familial selon Mercedes était représenté par le GLK. Contrairement à ses rivaux, les BMW X3, Audi Q5 ou Volvo XC60, le succès n’a pas été au rendez-vous. Il faut dire qu’avec son style cubique, il invitait plus à l’aventure. Aujourd’hui la marque à l’étoile repart de zéro et propose un nouveau véhicule sous le label GLC. Sans changer de segment, il s’inscrit dans la nouvelle nomenclature du constructeur, composée des GLA, GLE et GLS faisant référence dorénavant à la catégorie des berlines. Ainsi, ce dernier né repose sur la plateforme de la Classe C dont il s’inspire pour son design. Plus long d’une dizaine de centimètres et légèrement plus bas que son prédécesseur, le GLC affiche un style plus harmonieux. Notre modèle était livré avec le second niveau de finition Exécutive, la dotation offre des jantes en alliage de 18 pouces, une calandre à deux lamelles, une double sortie d’échappement et divers ajouts de chrome. Autre spécificité, il disposait en option des feux à LED (1.750€). Globalement plus séduisant et plus dynamique qu’un GLK, le GLC s’apparente maintenant à un SUV chic et moderne.
Essai Mercedes GLC : À bord
En toute logique, quand on pénètre à bord du GLC on fait face à la même planche de bord que la Classe C. La disposition des éléments reste inchangée, la planche de bord, garnie de plastique moussé même sur sa partie inférieure, offre une belle présentation et les assemblages sont bons. Néanmoins, les aérateurs ronds en plastique sont toujours aussi peu valorisant. Un conseil pour votre achat, optez pour un insert décoratif de console centrale différent du noir brillant, car ce dernier aime la poussière et se montre sensible aux rayures. On trouve sa position de conduite idéale très facilement grâce aux différents réglages offerts et les sièges sont particulièrement confortables. Placé comme par habitude en hauteur, le système multimédia de série repose sur un petit écran. Lorsqu’il est associé à la navigation 3D sa taille passe à 8,4 pouces (2.300€ sur notre version). S’il n’est pas tactile, son utilisation reste pratique avec une molette et un pavé à portée de main. Nous ne nous attarderons pas sur la liste d’équipement pléthorique dont peut bénéficier ce SUV, la plupart étant en option (sièges chauffants et ventilés, climatisation 3 zones, TV numérique, affichage tête haute, caméra 360, park assist, conduite semi-autonome…).
Le GLC démontre sa vocation familiale avec un habitacle assez spacieux, notamment pour les passagers arrière qui bénéficient de cotes plus généreuses que sur le GLK, près de 6 cm en plus aux jambes et environ 3 cm en largeur. Seule la place du milieu est toujours exiguë. Les rangements à bord sont nombreux à l’instar du vaste espace sous accoudoir, du filet côté passager avant ou des grands bacs de porte pouvant accueillir des bouteilles d’eau. Le coffre gagne également en volume, avec une capacité comprise entre 550 litres (580 litres dossiers inclinés) et 1.600 litres. Divisée en 40/20/40, la banquette arrière se replie facilement à l’aide de commandes électriques en formant un plancher plat. Autre point appréciable, la plage arrière s’ôte, se repositionne très aisément et peut se dissimuler sous le faux plancher. Enfin, Mercedes a le souci du détail, pour les clients qui disposent du hayon mains libres et de la suspension pneumatique, le seuil de chargement s’abaissera automatiquement de 4 cm.
Essai Mercedes GLC : Au volant
Disponible à l’achat pour l’instant uniquement en quatre roues motrices, le Mercedes GLC reçoit sous son capot cinq motorisations. En essence, l’offre comprend un quatre cylindres de 211 ch (250) ainsi qu’un V6 de 367 ch (43 AMG). Du côté des Diesel, deux blocs quatre cylindres ont été retenus, développant 170 ch (220 d) ou 204 ch (250 d). Un moteur hybride rechargeable, associant le quatre cylindres essence à un moteur électrique est également de la partie (350 e). Hormis ce dernier, tous sont associés à une transmission automatique 9G-Tronic à 9 rapports.
Notre modèle d’essai disposait du bloc Diesel le plus puissant avec 204 ch à 3.800 tr/mn et un couple maximal de 500 Nm entre 1.600 et 1.800 tr/mn. Mieux insonorisé que sur d’autres modèles, ce moteur n’est pas à la peine pour déplacer les 1.845 tonne du SUV. Son couple généreux est très appréciable et la boîte 9G-Tronic excelle avec des passages de rapports doux et rapides. Avec des accélérations franches, les reprises sont très satisfaisantes. En agglomération, on se faufile sans problème grâce à la bonne maniabilité. Sur autoroute, où le régime moteur n’excède pas les 1.900 tr/mn à 130 km/h, nous avons apprécié le niveau d’insonorisation, seuls quelques bruits d’air émanant des rétroviseurs surviennent. Offert en série, un amortissement piloté, combiné à un sélecteur de mode de conduite permet de trouver chaussure à son pied. Le GLC s’est montré particulièrement confortable en toutes circonstances sans pour autant être pataud en courbe, malgré son poids. Les prises de roulis et les mouvements de caisses sont bien maîtrisés sans faire de lui un véhicule dynamique. La transmission intégrale envoie principalement 55% du couple aux roues arrière en utilisation normal puis s’adapte selon le terrain. Pour les adeptes du franchissement, Mercedes propose un pack On&Offroad pour 1.500€ qui ajoute cinq modes de conduite, des réglages spécifiques de l’ESP et de l’ABS, un contrôle de la vitesse en descente, des protections supplémentaires à l’extérieur et une garde au sol rehaussée de 2 cm. Avec des baisses de consommation et de rejet de CO² annoncés jusqu’à -19% selon les versions par rapport au GLK, notre version s’est contentée d’environ 5 l/100 km en zone périurbaine et moins de 7 l/100 km en cycle mixte.
Essai Mercedes GLC : Budget
Le Mercedes GLC débute ses tarifs à partir de 44.450€. Pour disposer du moteur Diesel de 204 ch (250 d) la note passe à 47.950€, soit seulement 1.350€ de plus que le 170 ch (220 d). A ce prix, la dotation comprend le freinage d’urgence, la climatisation automatique, le Bluetooth et le sélecteur de mode de conduite. Pour disposer du reste il faut monter en gamme et l’addition grimpe vite. Notre modèle doté du deuxième niveau de finition sur les quatre proposés, disposait de plusieurs options pour un total avoisinant les 60.000€ ! Avec l’arrivée prochaine des déclinaisons deux roues motrices, les tarifs devraient diminuer quelque peu, mais face à ses rivaux, le SUV de Stuttgart reste plus onéreux.
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A quand un essai français du dernier caddy alltrack de Volkswagen ? Il n’y a pas que les SUV et crossovers que les consommateurs attendent. N’oubliez pas les ludospaces ! Nous sommes nombreux en France et en Europe à en utiliser.