Essai Volvo V90 Cross Country : Présentation

Chez Volvo, la gamme Cross Country est au grand complet avec le dernier V90. Présente depuis 1997, cette déclinaison baroudeuse a accompagné plusieurs modèles du constructeur suédois, pour aujourd’hui couvrir la totalité des breaks. Au fil des années, de nombreuses marques ont repris ce concept de break tout-chemins, mais alors à qui s’adresse ce type de déclinaison ? C’est ce que nous allons découvrir.
Déjà spectaculaire, le Volvo V90 est un des plus beaux breaks du segment, sa présence est encore plus renforcée en version Cross Country. Rehaussée de 6,5 cm, sa garde au sol atteint 21 cm soit presque la même valeure que certains SUV. Côté look, cette version se distingue par ses sabots de protection avant et arrière couleur aluminium et ses passages de roues en plastique noir. Ccontre 1.150€ il est toutefois possible de les faire peindre couleur carrosserie. Des protections de bas de caisse latéraux en acier peuvent être aussi ajoutées en accessoire contre 775€. Disponible avec trois niveaux de finition (Cross Country, Pro et Luxe), il est configurable avec une large palette de couleurs, avec pas moins de treize teintes de carrosserie. Notre modèle Luxe et sa robe Brun Erable est livré de série avec des jantes de 19 pouces, ici doté de jantes de 20 pouces noir mat/diamant facturées 910€. Une monte pneumatique de 21 pouces est également disponible.
Essai Volvo V90 Cross Country : À bord

En s’installant à bord, on pénètre dans une sphère luxueuse surtout dans notre configuration qui vous accueille dans de magnifiques sièges en cuir nappa perforés. L’ambiance claire, bien que propice aux salissures, contraste parfaitement avec l’extérieur. Rien à redire sur la qualité des matériaux, de haut vol comme d’habitude. Les différentes matières sont agréables à toucher, les inserts de couleur aluminium et en Noyer anthracite sont du plus bel effet, l’ensemble des éléments est sérieusement bien assemblé. La planche de bord, dont la disposition des commandes est la même que dans la S90 ou le XC90, est très sobre et bien pensée d’un point de vue ergonomique. L’écran tactile de 9 pouces en format portrait permet d’accéder en un mouvement de doigt et en toute fluidité aux réglages et assistances du véhicule et la page d’accueil personnalisable peut afficher d’un seul tenant plusieurs fonctions. Le tableau de bord digital est aussi paramétrable à souhait et peut se combiner à un affichage tête haute de qualité. La liste des équipements est assez conséquente à tel point qu’on peut se demander de quoi manque le V90. Mention spéciale à l’excellent système Hifi Bowers & Wilkins de 1.100 Watts qui vous plonge dans une salle de concert.
Les passagers sont particulièrement bien traités, les sièges avant disposent de nombreux réglages mémorisables et sont chauffants, ventilés et massant ! L’espace dédié aux occupants de derrière est assez généreux, la banquette est confortable et également chauffante. Une prise de 12 ou 220 Volts ainsi qu’une climatisation séparée (660€) sont proposées. Pour les bambins, des rehausseurs intégrés sont aussi disponibles en option (300€). Mais ce qui fait la force de ce break, toutes finitions confondues, c’est sa capacité de chargement. Le hayon motorisé libère un volume de coffre entre 560 et 1.526 litres, de quoi emporter sans problème les valises de toute la famille. La traditionnelle banquette 2/3-1/3 libère un plancher plat, mais la manœuvre doit s’effectuer depuis les sièges. Autre inconvénient, le cache-bagages et le filet arrière sont trop encombrant et difficiles à remettre en place, pour la modularité on repassera.
Essai Volvo V90 Cross Country : Au volant

Pour coller parfaitement à l’esprit du modèle, la variante Cross Country n’est proposée qu’avec des mécaniques dotées de la transmission intégrale. Comme toutes les dernières productions du constructeur suédois, seules des quatre cylindres sont retenus. Ce break tout-chemins peut être animer par deux blocs essence de 250 ch (T5) ou 350 ch (T6) et deux Diesel de 190 ch (D4) et 235 ch (D5). Seul le D4 peut être accouplé à une boîte mécanique, le reste dispose d’une boîte automatique Geartronic à huit rapports. Malgré l’absence de mécaniques plus nobles, les adeptes de V6 se reconnaîtront, un réel effort a été apporté à ces nouveaux moteurs comme en témoigne le D5 présent sous le capot de notre modèle. Développant 250 ch à 4.000 tr/mn et un couple de 480 Nm entre 1.750 et 2.250 tr/mn il est muni du système Power Pulse, qui épaule le turbo à géométrie variable d’un autre petit turbo pour les bas régimes. Le temps de réponse est ainsi réduit et ça se ressent sur les premiers rapports. Jamais à court d’énergie, ce quatre cylindres offre de bonnes accélérations (0 à 100 km/h en 7,2 secondes) et des reprises convaincantes. Depuis l’extérieur il se montre un peu bruyant mais à bord l’insonorisation est soignée, heureusement. La boîte de vitesse Geartronic 8 s’accorde parfaitement, mais on dénote un manque de réactivité qui peut se résoudre en la basculant en Sport dans le menu des modes de conduite. Ce dernier permet de complètement personnaliser votre profil de conduite ou bien d’enclencher les modes pré-sélectionnés (Eco, Confort, Off Road, Dynamic) qui interagissent sur la direction, l’accélérateur, la boîte ou les suspensions si comme nous vous disposez des suspensions pneumatiques (1.980€). Quel que soit le revêtement de la chaussée ou bien sur les terrains difficiles, le V90 Cross Country offre un niveau de confort remarquable, les longs trajets ne sont pas fatigants. Son comportement routier est relativement sain, les mouvements de caisse sont bien maîtrisés, seule la prise de roulis est un peu plus marquée qu’un V90 classique. La transmission intégrale Haldex fonctionne principalement en deux roues motrices avant, en cas de perte d’adhérence, le couple sera également réparti à l’arrière. Activable jusqu’à 40 km/h le mode Off Road bascule la transmission en mode permanent. Avec la garde au sol importante, on peut s’aventurer sans souci sur des chemins escarpés, un mode de
contrôle de la transmission en descente est également présent.
La sécurité étant le maître mot de Volvo, le V90 n’échappe donc pas aux nombreuses assistances à la conduite tel que la caméra à vision 360°, le stationnement semi-automatique, le freinage d’urgence compatible piétons et animaux, le détecteur d’angles morts, l’assistant au maintien dans la voie, l’alerte de trafic en marche arrière, la lecture des panneaux ou encore le pilotage semi-automatique. Ce dernier, activable de de 0 à 130 km/h est un gain de confort en embouteillage, son fonctionnement semble optimal.
Essai Volvo V90 Cross Country : Budget
Le Volvo V90 Cross Country débute ses tarifs à partir de 52.750€ soit 7.200€ de plus que le V90 de base. Avec le moteur D5 il faut débourser 59.350€ et 73.360€ dans notre finition Luxe qui dépasse les 80.000€ avec l’ajout de nombreuses options. Car oui, pour profiter pleinement des équipements, il faut mettre la main au porte-monnaie même sur la finition la plus haute. Avec 139 g/km de rejets de CO², un malus de 953€ est à ajouter au prix final. Enfin, en terme de consommation, nous nous attendions à mieux pour un quatre cylindres, nous avons relevé des moyennes comprises entre 8 et 9 l/100 km.
Cet article a 2 commentaires
elle a l’air très jolie cette voiture. Elle n’a qu’un seul défaut, simple et colossal , qui supprime tout intérêt de l’acheter : elle marche au gazole et nous sommes en 2018.
Qui achètera une voiture gazole occasion en 2023 ??!
is Impossible de savoir quelle sera la tendance en 2023 .Nsoyons pas nombrilistes: la France n’est pas le seul pays d’Europe