Essai Citroën DS5 THP 200 Sport Chic Faubourg Addict

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Essai du haut de gamme à la française signé DS.

Avec sa ligne DS, Citroën a véritablement redoré son blason, jusqu’à même percer le marché Chinois il y a bientôt deux ans. La dernière du nom, la DS5 offre un design exceptionnel. Conçue sur la plateforme du Peugeot 3008, elle mesure 4.53 mètres de long et se place à mi-chemin entre une C4 et une C5. Son style, peu conventionnel, ne laisse pas indifférent et semble s’apparenter à un break de chasse ou à un coupé quatre portes. Notre modèle d’essai est dotée du récent Pack Faubourg Addict qui habille le toit et les coques de rétroviseurs d’une trame spécifique. Il ajoute aussi des jantes diamantées de 19 pouces. La teinte de carrosserie est également inédite, il s’agit du Whisper, un noir profond aux nuances subtiles de violet. Élégante et dynamique, cette Citroën DS5 plait et se distingue de la concurrence par son style décalé.

Original à l’extérieur, l’intérieur n’en est pas moins avec un thème principal : l’aviation. Même si le 3008 employait également quelques éléments de cet univers, la DS5 en fait un peu plus ! Au programme, deux toits panoramiques de chaque côté, des boutons types « toogle switches » sur le plafonnier et sur la console centrale qui permettent de commander les vitres, les stores et l’affichage tête haute. Ce dernier est en couleur et regroupe les informations suivantes : vitesse, régulateur/limitateur et navigation. Les compte-tours numériques sont très visible et font leur petit effet. La finition et les assemblages sont très sérieux, on s ‘étonne juste de voir une partie audio pas du tout en accord avec le reste et plutôt ancien que futuriste. C’est un détail car l’ensemble est très plaisant, et on se sent bien à bord ! Côté rangements, en revanche, c’est plutôt pauvre à l’instar d’une boîte à gant minuscule et du levier de vitesse qui arrive juste au niveau de la console centrale, bien placé au passage. Utilisateur de smartphone, pensez au support ! Le plafonnier, quant à lui, intègre deux compartiments individuels pour les lunettes, par exemple. A l’arrière, les passagers disposent eux aussi d’un toit panoramique, l’espace aux jambes est tout à fait raisonnable mais la garde au toit un peu juste pour les grand gabarits. Comme à l’avant, les commandes de vitres se situent entre les deux sièges et non sur les portes. Enfin, notre modèle était dotée de la sellerie cuir semi-aniline Criollo en forme de bracelet de montre du plus bel effet et surtout très confortable ! Mais en option à 1.710€. Le coffre offre un volume de chargement de 468 litres, suffisant pour contenir plusieurs bagages. Au chapitre des équipements, la DS5 embarque tout le nécessaire d’une berline haut de gamme ou presque. Affichage tête haute, caméra de recul, alerte de franchissement de ligne, feux de route automatiques, prise 230 volt, Wifi On Board (via une connexion 3G), GPS avec vision 3D, sono HiFi Denon, siège conducteur massant. Mais il manque par exemple la détection des angles morts, la lecture des panneaux, le régulateur de vitesse adaptatif ou encore un système anti-collision pour être au top ! Autre remarque, la visibilité arrière est quasiment nulle, privilégiez donc les radars de stationnement ou la caméra de recul.

Au catalogue la Citroën DS5 offre sept moteurs au choix. Deux essences, les 1.6 THP 155 et THP 200, quatre Diesel e-HDi 115, BlueHdi 120, HDi 160 et le dernier BlueHDi 180 que nous ne manquerons pas d’essayer. Enfin une version Hybrid4 est également de la partie, le même système que l’on retrouve sur la Peugeot 508 (lire notre essai). Nous avons choisis de prendre le volant du moteur le plus puissant, le THP 200. Il s’agit du bloc quatre cylindres turbo 1.6l bien connu chez PSA pour son très bon agrément. Qu’en est-il sur notre DS5 ? Après presque 1.000 km d’essai nous avons été conquis encore une fois par ce moteur. A la fois souple et discret quand il faut avec ses 275 Nm de couple dès 1.700 tr/mn et sur une large plage, il se réveil rapidement lorsqu’on sollicite la pédale accélérateur. Le 0 à 100 km/h s’abat par ailleurs en 8.2 secondes ! On apprécie aussi la sonorité travaillée de l’échappement. Plutôt considérée comme une routière, la DS5 peut changer de facette en se montrant dynamique avec cette mécanique. D’autant plus que son châssis est très rigoureux ! Elle s’inscrit parfaitement en courbe avec une direction précise, les prises de roulis sont bien maîtrisées et le freinage est très efficace. Cette voiture peut supporter sans problème encore plus de puissance, peut-être verra t-on un jour au catalogue la version de 270 ch comme sur la Peugeot RCZ R (lire notre essai) ? Pour le confort ne vous attendez pas à une suspension très souple à l’image de Citroën mais plutôt ferme surtout avec la monte pneumatique de 19 pouces, mais malgré cet aspect dynamique, la DS5 reste confortable. Le constructeur annonce une consommation moyenne de 6.7 l/100 km en cycle mixte, durant notre essai la moyenne s’est plutôt établie aux alentours des 8l avec différents parcours. C’est plutôt correct d’autant que nous avons solliciter le moteur sur les petites routes vallonnées.

Conclusion

La Citroën DS5 est véritablement l’une des meilleures créations française et tend à s’approcher du segment des premiums. Associée au moteur THP 200, on a entre les mains une routière confortable et dynamique à la demande.

 


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