Dans un monde où la transmission à double embrayage séduit de plus en plus d’automobilistes, Alfa Romeo propose dorénavant sa boîte TCT sur la Giulietta.
Présente depuis deux ans sur le marché des berlines compactes la Giulietta est toujours considérée comme la plus belle de la catégorie. Son regard est inspiré de la MiTo et se compose d’une fine calandre triangulaire allongée et prolongée par deux nervures sur le capot. Sa poupe, assez massive, laisse paraitre de jolis feux à LED. Avec ses poignées de portes arrière camouflées, on lui trouve des airs de coupé.
A bord, les sièges cuir font leur effet et enveloppent bien le conducteur et son passager. La position de conduite est bonne grâce à de multiples réglages cependant l’assise est un poil trop haute à notre goût. L’ergonomie est bonne à l’exception de la partie multimédia où l’on s’emmêle un peu les pinceau. Les places arrière offrent une bonne habitabilité, mais les grands gabarits seront gênés par la garde au toit plutôt basse. Avec 350 litres de chargement, le coffre est plutôt généreux, il faudra toutefois se contenter d’un accès étroit et d’un seuil de chargement haut. Enfin côté rangement c’est plutôt pauvre !
Appelé DSG chez Volkswagen, Powershift chez Ford ou encore EDC chez Renault, les boîtes à double embrayage se vendent plutôt bien. Chez la marque italienne on parle de Twin Clunch Transmission (TCT), proposée sur la Giulietta 2.0 JTDm 170 ch ou sur notre version d’essai 1.4 MultiAir 170. Le principe est simple, le passage des vitesses s’effectue en passant d’un embrayage à l’autre. Le premier s’ouvre lorsque le second se ferme. Le premier embrayage est dédié aux rapports impairs, alors que le second se charge des rapports pairs et de la marche arrière. La où la TCT se démarque c’est qu’elle ne baigne pas dans l’huile comme chez la concurrence, ce qui réduit son poids. La prise en main est facile, elle se montre très rapide et très douce. Dommage que les palettes soient un peu trop éloignées du volant. Associé au système DNA, la boîte offre au conducteur trois modes de conduite différents. En position « Normal », les commandes sont douces et le confort de roulage plus important. Le couple est favorisé avec des passages de rapports anticipé afin de réduire la consommation de carburant. Lorsque le mode « Dynamic » est enclenché, les accélérations sont plus franches, la direction est plus dure, et plus précise. L’avantage d’une telle transmission vous l’aurez compris c’est d’optimiser la consommation. Sur le papier la moyenne en cycle mixte passerait de 5,8 l/100 km pour la version boîte mécanique à 5,2 l/100 km en étant équipé de la TCT. En théorie nous avons relevés des moyennes plutôt satisfaisantes oscillant entre 6 et 6,8l. Il s’agit la d’une bonne note pour un moteur essence de 170 ch. Précisons également que les émissions de CO² chutent à 121 g. Le Start&Stop se montre toutefois inutile et vite agaçant. Nous l’avons désactivé bon nombre de fois car il s’enclenchait trop rapidement, lors d’un céder le passage ou d’une très faible allure. De plus il manque un peu de réactivité lors des démarrages.
La Giulietta possède un très bon comportement routier, des prises de roulis quasi inexistantes et un freinage très efficace. La visibilité n’est pas exceptionnelle à l’arrière et le rayon de braquage important n’est pas une aide en ville.
Conclusion
Avec un look toujours très séduisant, l’italienne reste une excellent berline compacte disposant maintenant elle aussi d’une transmission à double embrayage. Cette TCT nous à plutôt convaincus et nous à prouvé qu’elle obtenait de bon résultats sur là consommation de carburant.