Essai Chevrolet Orlando VCDI 163

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Après le succès de la Cruze et de la Spark, Chevrolet s’est attaqué au marché des monospaces avec l’Orlando. Avec son tarif agressif, est-il à la hauteur des stars de la catégorie ?

vivre-auto-chevrolet-orlando-vcdi-163-essai-18Dénommé Orlando comme la ville de Floride, le monospace Américain tente sa place aux côtés des Renault Grand Scenic, Citroën C4 Grand Picasso, Peugeot 5008… C’est avec une forte personnalité qu’il souhaite se distinguer avec un design musclé style 4×4. On le classe ainsi comme un mélange entre le crossover et le monospace. Long de 4,65 mètres, c’est 6 cm de plus qu’un C4 Grand Picasso (9 cm pour le Grand Scenic). Basé sur le concept-car découvert en 2008, l’Orlando est caractérisé par une silhouette moins haute qu’un monospace. La face avant très expressive intègre une grosse calandre. Le profil cubique est marqué par une ceinture de caisse haute, une ligne de pavillon fuyante et des grandes surfaces rectangulaires. Des plastiques sont apparents au niveau des passages de roues et du bas de caisse. L’ensemble nous rappelle un peu le Dodge Journey.

L’originalité est de mise à l’intérieur de cet Orlando. La planche de bord, fluide, est positionnée assez haute. Elle intègre des éléments brillants noir laqué et quelques touches de chrome sont incrustées dans le volant et le levier de vitesse. Contrairement à la Cruze les plastiques sont durs mais la qualité des matériaux est en net progrès, quelques assemblages semblent tout de même irréguliers. Le combiné d’instrumentation est très lisible, et de nuit un rétro-éclairage bleuté accompagne les compte-tours. Sur la console centrale, le combiné d’autoradio est réversible, il cache un rangement et les connexions USB et Jack. C’est astucieux, par exemple pour entreposer des objets de valeur, mais si vous souhaitez brancher votre téléphone le câble gênera la fermeture. Au passage précisons vivre-auto-chevrolet-orlando-vcdi-163-essai-40que le système audio permet de piloter directement la musique pour les iPod. Globalement l’ergonomie est bonne, même s’il faudra allonger le bras pour atteindre certaines commandes. Notons également que l’écran du GPS est bien placé, celui-ci est doté d’une cartographie bien présentée et précise. Sur autoroute, la partie gauche de l’écran présente même les aires d’autoroute à venir. Petite attention aux parents, un miroir permettant de surveiller les enfants à l’arrière se situe dans le plafonnier. Pour les utilisateurs de miroirs de courtoisie, ne vous attendez pas à voir s’éclairer une lumière, c’est absent au programme. Autre point négatif, les vitres électriques sont à impulsion uniquement pour la descente. Petit détail qui peut vite devenir agaçant. Au chapitre habitabilité l’espace offert est très agréable, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Le deuxième rang ne dispose pas de siège individuel mais d’une banquette, dommage qu’elle ne puisse pas coulisser. Le dossier est toutefois réglable en inclinaison. Avec une assise 4 cm plus haute que les sièges avant, les enfant voient un peu mieux la route. L’habitabilité est donc généreuse à l’arrière, avec notamment une bonne garde au toit. Disponibles de série, deux sièges escamotables sont encastrés dans le coffre offrant ainsi un plancher plat. Ils se montrent simples à mettre en œuvre et l’accès est ingénieux, il suffit de tirer une poignée sur un des sièges de deuxième rang et celui-ci se replie sur lui-même facilitant ainsi la montée. L’espace est généreux et un adulte peut s’y loger sans problème ce qui n’est pas le cas chez la plupart des concurrents. Le volume du coffre est de seulement 454 litres en configuration 5 places et 852 litres sièges rabattus. Un Renault Grand Scenic moins long fait nettement mieux avec une contenance de 564 à 2 063 litres ! De plus l’espace entre le cache bagage et le plancher est réduit, quand au seuil de chargement, il est placé haut. Enfin, les rangements à bord sont pauvres avec seulement quelques emplacements, comme un vide poche côté conducteur et entre les sièges avant, les bacs de contreportes, et une trappe tout en longueur à l’arrière du coffre.

vivre-auto-chevrolet-orlando-vcdi-163-essai-13Trois moteurs sont disponibles, un 1,8 litre essence de 141 ch et un 4 cylindres Diesel décliné en 130 ch et 163 ch. Nous nous sommes intéressés au plus puissant qui s’avère être le cœur de gamme sur le marché. Le 2.0 l VCDi développe 163 ch à 3 800 tr/mn et un couple de 360 Nm à 2 000 tr/mn. Cette motorisation nous est apparue souple et coupleuse, et les 1 655 kg de l’Orlando sont emmenés aisément, avec de bonnes reprises au passage. Les vibrations sont contenues, on retiendra cependant des bruits de roulement bien présents sur voie rapide, dommage car en vitesse de croisière on apprécie le silence de fonctionnement du moteur. La boîte de vitesse automatique à six rapports manque de réactivité et les rapports sont un peu longs. Donc si vous n’êtes pas exigeant concernant la transmission, privilégiez plutôt la boîte mécanique notamment pour ses rejets de CO² moins élevés et en conséquence un gain sur la consommation de carburant. Sur route à vitesse stabilisée les moyennes relevées oscillaient entre 6 l et 7,5 l/100 km. Mais en ville la consommation ne peut descendre en dessous des 9 l/100 km. Côté confort, rien à dire, les suspensions filtrent sans problème les irrégularités de la route. La tenue de route est excellente, l’Orlando se montre rassurant en toutes circonstances. Le train avant est incisif et le roulis très maitrisé, appréciable sur ce type de véhicule. La direction se veut précise et le rayon de braquage est correct au vu du gabarit.

L’atout principal du Chevrolet Orlando c’est son tarif attractif. Vendu à partir de 20 200€ c’est le véhicule 7 places le moins cher après la Logan MCV. Deux niveaux de finitions sont proposés avec le moteur 2.0 VCDi 163: LTZ et LTZ+. A 25 900€, la finition LTZ est riche en équipements : climatisation automatique, régulateur de vitesse, allumage automatique des feux, capteur de pluie, radars arrière, jantes alliage 17’’, rétroviseurs rabattables électriquement, système audio mp3 avec prise USB. La finition LTZ+, notre version, offre en plus la sellerie cuir et le GPS pour 27 500€. Retirez 1 100€ si vous optez pour la transmission manuelle. A titre de comparaison un Renault Grand Scenic coûte environ 5 000€ de plus !

Conclusion

Voyager à sept personnes est tout à fait réalisable : le Chevrolet Orlando nous l’a prouvé, et il s’en sort plutôt bien face à la concurrence avec un rapport qualité/prix exceptionnel. Quelques progrès sont encore à faire comme le volume de chargement.
Richement doté, habitable, bien motorisé et offrant un bon comportement routier, l’Orlando nous ferait presque oublier qu’il n’y a pas si longtemps les Chevrolet n’étaient que des Daewoo rebadgées…

 

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