Essai DS 3 PureTech 110 EAT6 : Présentation
Lancée il y a cinq ans, la Citroën DS3 est devenue fin 2014 DS 3. La marque a obtenu son indépendance et la citadine s’est offerte un nouveau visage. Nous vous avions déjà présenté les modifications esthétiques lors de notre essai de la version Cabrio. Cette fois-ci nous avons pris le volant accompagnés du moteur PureTech 110 et de la nouvelle boîte automatique EAT6 du groupe PSA. Un moteur très bien positionné sur le marché qui brille par son agrément et sa sobriété. Cette association qui vient remplacer le duo VTi 120/ BVA 4 rapports est-elle intéressante ? Et bien à vrai dire ça fonctionne parfaitement ! Les rapports de boîte s’enchaînent rapidement et en douceur sans à-coup, offrant de bonnes reprises. Si vous appuyez sur l’accélérateur, elle n’hésitera pas
à faire tomber un ou deux rapports au besoin. Un mode Sport permet d’accentuer encore plus les réactions de votre pied droit et de monter plus dans les tours. L’EAT6 est très agréable et surprenante par son confort, un vrai régal au quotidien. On a cependant retenu quelques vibrations à basse vitesse lorsque vous vous arrêtez et un stop&start plus hésitant qu’habituellement. Cette transmission est pourvue d’un mode manuel mais qui se pilote au levier, il se montre réactif mais son utilisation reste limitée en l’absence de palettes au volant. Concernant le moteur, fort de 110 ch et 205 Nm dès 1.500 tr/mn, nous lui avons déjà fait des éloges lors de notre essai du Citroën C4 Cactus. Ici, ses valeurs sont amplement suffisantes pour la citadine qui peut
même se montrer dynamique d’autant plus que son comportement est toujours irréprochable. N’ayez crainte concernant la consommation, nous avons enregistré une moyenne de 5,7 l/100 km sur un parcours péri-urbain et environ 7 l/100 km en agglomération. Cette combinaison s’en sort relativement bien, de quoi apprécier le confort d’une boîte automatique sur un moteur essence sans se ruiner à la pompe. En conduite dynamique nous avons jamais dépassé les 8,5 l. Notre verdict est donc très positif, le constructeur a réellement progressé car on est loin, mais très loin du couple VTi 120 et sa BVA.
Essai DS 3 PureTech 110 EAT6 : À bord
En attendant une nouvelle génération de DS 3, le modèle actuel tient toujours le coup. Le design n’est pas vieillissant, comme on peu le constater sur notre modèle. Le noir Perla lui va à ravir en revanche la seconde teinte, un vert émeraude qui tire plus vers le bleu que sur le vert, reste une affaire de goût. A bord la planche de bord est toujours aussi agréable à regarder et ce qu’on apprécie le plus c’est l’ergonomie quotidiennement pratique. Alors oui les commodos sous le volant datent des années 2000 mais personnellement on les préfère à des boutons sur le volant. L’arrivée de l’écran tactile simplifie aussi les choses et libère un minuscule espace de rangement supplémentaire, cependant il est offert de série uniquement sur le dernier niveau de finition… C’est dans le domaine des équipements que la citadine a des lacunes, un retard par rapport aux récents modèles rivaux. Pas d’accès et de démarrage sans clé ni d’aide à la conduite, une climatisation mono-zone… Elle offre
cependant l’Active City Brake, un freinage d’urgence en ville mais malheureusement réservé à la finition haute Sport Chic ou en option, sur le niveau inférieur So Chic, à 300€. Autre nouveauté, la caméra de recul, même principe, c’est encore pire puisqu’elle est obligatoirement incluse dans différents packs comprenant l’écran tactile et la navigation pour au moins 1.050€… Pour le reste, les nombreux rangements à bord et le coffre de 285 litres sont appréciables.
Essai DS 3 PureTech 110 EAT6 : Budget
Le moteur PureTech 110 avec la boîte manuelle à cinq rapports est disponible dès le second niveau Be Chic à partir de 19.550€. Associée à la transmission EAT6, la DS 3 débute ses tarifs à 22.000€ et grimpe d’un niveau (So Chic) ce qui est dommage.