Essai Opel Adam S : Présentation
Nous l’avions trouvée très séduisante lors de notre premier essai, l’Opel Adam s’affirme encore plus en se déclinant en version sportive. Sous le label « S », elle se distingue par ses bas de caisse spécifiques, une grille d’entrée d’air au niveau de la plaque d’immatriculation, un diffuseur arrière qui laisse paraître une sortie d’échappement chromée et surtout un becquet de toit. Même avec cette déclinaison, la mini-citadine joue la carte de la personnalisation à fond. Dix teintes de carrosserie sont disponibles et pour 500€ vous pouvez compléter par un toit peint en Blanc, Noir, Bleu, Gris ou Rouge comme sur notre modèle. Nous disposions également du pack Red ‘n Roll qui ajoute du rouge sur la calandre et les coques de rétroviseurs (150€). De série, l’Adam S est livrée avec des jantes de 17 pouces. Mais pour 900€ vous pouvez changer de monte en optant pour du 18 pouces, ce qui ajoute des étriers de freins peints en rouge et des pneumatiques Continental ContiSportContact 5 qui ont plus leur place que les ContiEcoContact de base… Esthétiquement, cette petite bombinette donne le ton en affichant un tempérament très dynamique. Et pour plaire à tout le monde elle existe maintenant aussi en version baroudeuse Adam Rock S.
Essai Opel Adam S : À bord
La touche sportive continue en s’installant à bord avec une planche de bord spécifique garnie d’un décor affichant fièrement le S. Lettre que l’on retrouve également inscrite dans le cadran gauche du tableau de bord imitation carbone, très bien présenté. Huit autres possibilités d’habillage existent. En harmonie avec l’extérieur, notre Adam S est dotée du pack cuir Red ‘n Roll qui apporte du rouge sur la partie inférieure du volant, le pommeau de levier de vitesses et le levier du frein à main (230€). Et pour la déco, si vous n’optez par pour le toit en verre fixe (550€), un ciel de toit en damier ou illuminé de 64 LED (300€), vient clore le chapitre de la personnalisation. Mais le plus sympa dans cet habitacle ce sont les magnifiques sièges Recaro en cuir, une option à 2.000€, ou 1.300€ en mixte. Tous les deux incluent le pack hiver qui offre le chauffage aux sièges et au volant. Pour le reste, c’est semblable à une Adam traditionnelle, en bien, une bonne ergonomie, une position de conduite parfaite et une finition impeccable, et en moins bien un écran multimédia placé un peu bas et qui est dépourvu de GPS sauf si vous clonez votre smartphone (selon compatibilité). Les équipements sont toujours aussi complets, régulateur de vitesse, assistant au démarrage en côte, détecteur d’angle mort, park assist… L’Adam S reste une quatre places, mais ne comptez pas trop dessus sauf si vous avez des enfants. Le coffre et ses 170 litres arrivent aussi vite à ses limites, mais en voyageant à deux et en repliant la banquette arrière en 50/50 on a de l’espace.
Essai Opel Adam S : Au volant
Est-ce que cette carapace de petite sportive est-elle justifiée ? Sous le capot l’allemande se dote d’un bloc quatre cylindres essence 1,4l turbo qui développe 150 ch et 220 Nm de couple. Certes sur le papier les performances n’ont rien d’exceptionnelles avec un 0 à 100 km/h réalisé en 8,5 secondes, mais ce qui nous intéresse c’est la pratique. Souple à bas régime, le moteur se libère à partir de 3.000 tr/mn avec de belles accélérations franches pour atteindre le rupteur à un peu plus de 6.000 tr/mn. Les deuxième et troisième rapports sont courts, offrant de bonnes reprises et un agrément sur route sinueuse. C’est sur ce terrain que l’Opel Adam S pesant 1.163 kg se comporte comme un vrai kart, capable d’enchaîner les courbes très rapidement sans prise de roulis. La motricité ne nous a jamais fait défaut, les quatre roues sont littéralement collées à la route. Mais si vous souhaitez obtenir un tempérament plus joueur, l’ESP se désactive bien sûr. La direction est précise et surtout communicative. Avec ses disques repris de la Corsa OPC, le freinage est très efficace et endurant. Si vous ne voulez pas vider rapidement votre réservoir de 35 litres, la petite citadine peut se montrer aussi économique à l’usage en conduite plus sage. Nous avons retenu une moyenne en dessous de 7 l/100 km en dehors de la ville, là où la moyenne tournait plutôt aux alentours des 8 l/100 km. Dans ce milieu, la mini citadine est particulièrement à son aise, avec ses 3,70 mètres de long elle se faufile partout. Mais le confort n’est pas particulièrement soigné surtout avec nos jantes de 18 pouces. Elle se rattrape avec une bonne insonorisation, appréciable à un rythme de croisière sur route.
Essai Opel Adam S : Budget
Vendue à partir de 18.900€, l’Adam S écope d’un malus de 250€. Face à elle la concurrence est simple, on pense notamment à l’Abarth 595 Turismo (160 ch-22.200€) ou à la Mini Cooper (136 ch-20.250€), plus onéreuses. A ce tarif, la dotation comprend la climatisation automatique, l’écran multimédia de 6,95 pouces avec Bluetooth, les jantes alliage 17 pouces, le régulateur de vitesse et l’aide au démarrage en côte. Notre modèle facturé 23.750€ dispose en plus du pack visibilité qui comprend l’allumage automatique des feux, le détecteur de pluie et le rétroviseurs intérieur électro-chrome (270€), l’aide au stationnement avant/arrière avec park-assist (500€), les sièges Recaro Cuir (2.000€), les jantes alliage 18 pouces (900€) et en tout 1.180€ pour la personnalisation. Une note qui grimpe vite si l’on s’attarde trop sur les options.