Essai Suzuki Swift 1,2 l VVT 94 & 1.3 DDiS 75

Partager l'article

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email

Non, la dernière Suzuki Swift n’est pas un restylage. Cette nouvelle voiture progresse dans certains domaines, tout en gardant les codes stylistiques qui ont fait le succès de la première génération. Essai de cette citadine avec les deux offres moteurs essence et diesel.

vivre-auto-suzuki-swift-essai-07La Swift, c’est tout simplement la voiture la plus vendue de la marque, et la première génération a rencontré un fort succès. En Europe, 500 000 unités on été vendues. A l’instar de la Polo, pour ne pas casser ce rythme, Suzuki a souhaité lancer une nouvelle génération visuellement proche de la première.
Au premier coup d’œil c’est donc difficile de différencier la nouvelle Swift de l’ancienne ! Et pourtant il s’agit bien d’une nouvelle voiture avec une plateforme inédite. Plus longue de 9 cm, avec un empâtement agrandi de 5 cm, la petite citadine japonaise s’est offerte un nouveau regard. Cela se traduit pas des phares en pointe plus large et agressifs. L’arrière est un peu plus musclé, et les feux, maintenant plus effilés, optent pour une double teinte. De profil on observe une nouvelle découpe des vitres ce qui accentue une nouvelle fois le dynamisme. Enfin, la carrosserie de la Swift est toujours dépourvue de protection. Deux nouvelles couleurs apparaissent au catalogue, gris Galactic et rouge Ablaze. En jouant la carte de la prudence, Suzuki nous propose ainsi une citadine toujours aussi séduisante. Les évolutions sont plus nombreuses à l’intérieur.

vivre-auto-suzuki-swift-essai-31En s’installant à bord de la nouvelle Swift, on remarque tout de suite une présentation plus moderne et travaillée. Il manquerait même une petite touche de fantaisie tant l’habitacle fait sérieux, avec comme seule couleur dominante, le noir. Comme dans la majorité des japonaises les plastiques sont durs mais les assemblages restent de bonne facture. La position de conduite est bonne, et dorénavant le conducteur bénéficie de multiples réglages, comme un volant réglable en hauteur et en profondeur. L’ergonomie est excellente, toutes les commandes tombent sous la main. On aime également l’instrumentation, le graphisme des compteurs, et la bonne lecture des afficheurs en caractères blancs. Côté multimédia, un autoradio CD/MP3 est livré de série avec la prise USB, compatible iPod. Nous regrettons l’absence de GPS intégrée, la plupart des concurrents le proposent sur ce segment. C’est dommage d’autant que la Swift propose par exemple un dispositif d’ouverture et de démarrage sans clé. Le point faible, c’est l’habitabilité. On se pose d’ailleurs la question suivante : où sont passés les 9 cm en plus ? Aux places arrière, même si les passagers bénéficient d’une garde au toit correcte, ils se plaindront rapidement d’un espace aux jambes trop faible pour la catégorie. Quand au coffre, aucune amélioration n’est apportée puisque son volume reste identique avec 211 litres. De plus son seuil de chargement est plus élevé. La demoiselle se rattrape avec ses espaces de rangements assez nombreux, comme par exemple le coffret sur la planche de bord ou les bacs de portières gnéreux.

vivre-auto-suzuki-swift-essai-16Deux moteurs sont proposés sous le capot de la nouvelle Swift, un 4 cylindres essences 1.2, et un 4 cylindres Diesel de 1.3 Nous avons pris la route avec les deux. Le 1,2 l VVT développe une puissance de 94 ch à 6 000 tr/min, et un couple de 118 Nm à 4 000 tr/min. En Diesel, le 1.3 DDiS développe 75 ch à 4000 tr/min, et un couple de 190 Nm disponible à 1 750 tr/min. Le moteur essence est inédit et remplace l’ancien 1.3 de 92 ch. Très silencieux, il est idéal pour la ville. Sur route il faut en revanche monter dans les tours à cause de son manque de souplesse à bas régime. C’est à ce moment que l’on apprécie la maniabilité de la boîte de vitesse manuelle. Sur autoroute, la sonorité est en revanche trop importante et un sixième rapport n’aurait pas été de refus… Le bloc Diesel, lui, n’a pas changé mais il a été retravaillé afin de baisser les consommations et les rejets de CO2 de 150 g à 109 g. Malgré ses 75 ch il s’en sort plutôt bien, avec des rapports de transmission courts et une bonne vitalité passé les 1 800 tr/mn. Aucun problème donc pour s’insérer sur les routes. Mais comme pour le 1.2 VVT, sur autoroute, la sonorité devient trop importante. Le moteur essence s’est montré très sobre, avec une moyenne oscillant aux alentours de 6l/100 km sur un parcours mixte. Le 1.3 DDiS est un peu moins gourmand avec une moyenne de 5l/100 km. Comme avec la génération précédente, la japonaise est exemplaire sur la route. Toujours aussi agile et collée à la route, elle peut ainsi être sollicitée sur les petites routes. Le train avant et le freinage ne souffrent d’aucune critique. La où nous avons constaté du changement, c’est au niveau du confort de suspension, c’est moins ferme qu’auparavant.

vivre-auto-suzuki-swift-essai-17La Suzuki Swift est proposée à partir de 11 690€ avec le 1.2 VVT et 13 590€ avec le 1.3 DDiS. C’est 350€ de plus que la précédente génération, mais les équipements sont plus nombreux. Deux finitions sont au catalogue, la première GL, vous offre les vitres teintées, le volant cuir, l’ordinateur de bord, le système audio CD/MP3 avec prise USB, et l’ESP. Pour 1 800€ de plus, le niveau GLX ajoute les jantes alliages 16 pouces, les antibrouillards avant, l’allumage automatique des phares, le volant réglable en profondeur, la climatisation automatique, le dispositif d’ouverture et démarrage sans clé, les vitres arrière électriques, et le régulateur de vitesse. Par rapport à la concurrence, Mazda 2, Toyota Yaris… les tarifs sont plutôt compétitifs. Le surcoût de la version 5 portes est de 600€. La version Diesel bénéficie d’un bonus de 400€. Enfin notons que la Swift est disponible en version 4×4 1.2 VVT.

Conclusion

Même si extérieurement il faut être averti pour reconnaitre une Suzuki Swift deuxième génération, les progrès sont bien là ! Plus confortable et mieux équipée la citadine japonaise rentre toujours dans le rang. On regrette que l’habitabilité n’est pas progressé. Nous ne manquerons pas d’essayer prochainement la future version Sport.

 

Laisser un commentaire

Articles récents
Essais par catégories
Citadines
Compactes
Berlines
SUV / Crossover
Monospaces
Coupés
Cabriolets
Pick-Up
Sportives
Hybrides
Électriques
Rétro
Essais par constructeurs
Dernière vidéo
Essais aléatoires
  • Partager
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email